Jour 6 : Samedi 18 : Rencontre avec l’APHAK.

Publié le par les ortogolaises

Nous rencontrons dès le matin Yao Limazié,le coordinateur de l’APHAK (Association des Personnes HAndicapées de la Kozah), notre partenaire de Kara. Celui-ci nous présente l’association et ses objectifs. L’équipe est composée de Yao le coordinateur, Gnamssa le trésorier, la présidente, 2 animateurs communautaires, la secrétaire et un « sociologue en éducation ». L’association compte 90 membres. Ils ont eu l’occasion de travailler en lien avec Handicap International de 2011 à 2014. Ils organisent des temps de sensibilisation sur le handicap à destination des enseignants, des parents et des enfants sans handicap. Ils mènent des campagnes d’identification d’enfants handicapés dans la région de Kara (Ortho’Go 2014 y avait participé l’année passée avec Handicap International). Les animateurs et le sociologue suivent les enfants identifiés en se rendant toutes les semaines dans les familles. Selon les besoins, ils orientent les enfants suivis vers les trois centres de Kara : le CRAO (Centre Régional d’Appareillage Orthopédique), CHR et CHU. Leur objectif principal est l’éducation inclusive des enfants handicapés, c’est-à-dire une scolarisation en milieu ordinaire. Il existe des « enseignants itinérants », formés au braille, à la langue des signes, au handicap en général, qui vont dans les écoles rurales pour apporter des conseils aux enseignants.

Nous parlons organisation et établissons un planning d’activités pour la semaine : émissions de radio et journées de formation sont au programme. L’après-midi, nous rencontrons deux enfants handicapés dont les parents seront présents aux journées de sensibilisationque nous animerons en fin de semaine. Nous découvrons un nouveau moyen de transport : le taxi-moto. Le paysage est pittoresque, bucolique, bref, charmant, entouré de ses montagnes. Les pubs sont FAUREmidables ici, nous sommes à deux mois de l’élection du président Faure, les jeux de mots ne manquent pas (« Plus c’est haut, plus c’est FAURE », je suis FAURE, etc.). La sensibilisation passe aussi par là : « Mets ta capote mon pote ». Nous découvrons notre hymne local : « chokochoko hé, ça va aller, ça va aller, chokochoko hé, ça va aller, ça va aller ! » (bon d’accord, sans la musique c’est pas tip-top, mais promis, on vous le chantera dès notre retour ;p).

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